Malgré la situation très préoccupante décrite par l’Etablissement français du sang quant au manque du nombre de dons, plusieurs millions de nos concitoyens - les homosexuels - sont toujours écartés du don du sang du fait simplement de leur orientation sexuelle et non d’une possible conduite à risques. Rappelons qu’un hétérosexuel qui aurait des conduites à risques serait écarté provisoirement… et non pas définitivement comme un homosexuel.
C’est pour cela que Jean-Luc Romero avait demandé que le concept de « populations à risques » porté par la circulaire de 1983 fondant l’exclusion des homosexuels de la collecte soit remplacé par celui de « conduites à risques », changement qui aurait permis à des millions de personnes de donner leur sang tout en respectant ce principe essentiel et primordial : la sécurité transfusionnelle.
Jean-Luc Romero rappelle que les pouvoirs publics s’étaient rangés à sa position. Ainsi, la HALDE lui a donné raison dans une délibération du 6 février 2006, déclarant que « la décision d’exclusion définitive du don du sang d’une personne paraît devoir être prise sur la base des risques liés à son comportement ». De même, Xavier Bertrand et Roselyne Bachelot ont tous deux annoncés la fin de cette interdiction discriminatoire. Les résultats ? Rien. Aucune avancée.
Face à cet immobilisme intolérable, Jean-Luc Romero a décidé de saisir de nouveau la HALDE pour discrimination et non-respect de sa délibération. Espérons que les pouvoirs publics sauront cette-fois respecter la délibération de la HALDE : rappelons que lors de sa création, le Président de la République avait affirmé que « l’action de l’Autorité sera répercutée au niveau national et au plus près du terrain par la mobilisation de l’ensemble des pouvoirs publics » …
www.elcs.fr
Source photo : GOOGLE/RTL/AFP
C’est pour cela que Jean-Luc Romero avait demandé que le concept de « populations à risques » porté par la circulaire de 1983 fondant l’exclusion des homosexuels de la collecte soit remplacé par celui de « conduites à risques », changement qui aurait permis à des millions de personnes de donner leur sang tout en respectant ce principe essentiel et primordial : la sécurité transfusionnelle.
Jean-Luc Romero rappelle que les pouvoirs publics s’étaient rangés à sa position. Ainsi, la HALDE lui a donné raison dans une délibération du 6 février 2006, déclarant que « la décision d’exclusion définitive du don du sang d’une personne paraît devoir être prise sur la base des risques liés à son comportement ». De même, Xavier Bertrand et Roselyne Bachelot ont tous deux annoncés la fin de cette interdiction discriminatoire. Les résultats ? Rien. Aucune avancée.
Face à cet immobilisme intolérable, Jean-Luc Romero a décidé de saisir de nouveau la HALDE pour discrimination et non-respect de sa délibération. Espérons que les pouvoirs publics sauront cette-fois respecter la délibération de la HALDE : rappelons que lors de sa création, le Président de la République avait affirmé que « l’action de l’Autorité sera répercutée au niveau national et au plus près du terrain par la mobilisation de l’ensemble des pouvoirs publics » …
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