
Treize patients séropositifs racontent les problèmes de leur vie quotidienne à 13 personnalités politiques, dans "Paroles et vies au positif", un ouvrage réalisé à l'initiative de l'association Elus locaux contre le Sida (ELCS).
"Pourquoi, 30 ans après le début de l'épidémie, en France, est-il encore si difficile, voire impossible, pour les personnes touchées, de parler librement et ouvertement de leur séropositivité ?", se demande en introduction Jean-Luc Romero, conseiller régional d'Ile-de-France et président d'ELCS.
Dans cet ouvrage, "il n'est question que d'une valeur, celle que certains refusent injustement et celle que l?on réclame: le respect de la dignité", ajoute-t-il.
Les discriminations au travail viennent au premier rang des doléances: l'employeur de Joël, conseiller commercial dans le secteur bancaire, a usurpé son identité pour connaître son état de santé; Flavie, qui a une pension d'invalidité, voudrait travailler mais n'intéresse personne.
Les politiques qui les interrogent — l'ex-secrétaire d'Etat Fadela Amara, Anne Hidalgo, première adjointe socialiste au maire de Paris, Jean-Paul Huchon, président socialiste de la région Ile-de-France, Jean-Christophe Lagarde, député Nouveau Centre — semblent stupéfaits.
Laurent, qui a fait 25 ans de détention, évoque avec la députée communiste Marie-George Buffet la toxicomanie dans les prisons, où le taux de contamination, dit-il, est "six fois plus élevé qu'à l'extérieur", avec une seringue pour cinq détenus.
Coiffeur et homme d?affaires, Charles parle à Françoise de Panafieu, députée UMP de Paris, de ses projets de vie, mais il craint d'être reconnu sur la photo. Face à Juvenal, originaire du Burundi, le maire de Paris, Bertrand Delanoë, estime qu'"il faut absolument que les personnes séropositives et malades soient respectées et considérées comme n?importe quel citoyen".
Anne-Laure, 22 ans et séropositive de naissance, note que le regard sur le sida n'évolue pas. Et pourtant, dit-elle au sénateur Dominique Voynet, "il est tout à fait possible, même en étant séropositive, de faire des projets d?avenir et d?avancer".
("Paroles et vies au Positif", 34 pages. Renseignements et version électronique sur www.elcs.fr
Source : http://www.vousnousils.fr/2011/06/23/paroles-et-vies-au-positif-des-echanges-entre-elus-et-seropositifs-508398
"Pourquoi, 30 ans après le début de l'épidémie, en France, est-il encore si difficile, voire impossible, pour les personnes touchées, de parler librement et ouvertement de leur séropositivité ?", se demande en introduction Jean-Luc Romero, conseiller régional d'Ile-de-France et président d'ELCS.
Dans cet ouvrage, "il n'est question que d'une valeur, celle que certains refusent injustement et celle que l?on réclame: le respect de la dignité", ajoute-t-il.
Les discriminations au travail viennent au premier rang des doléances: l'employeur de Joël, conseiller commercial dans le secteur bancaire, a usurpé son identité pour connaître son état de santé; Flavie, qui a une pension d'invalidité, voudrait travailler mais n'intéresse personne.
Les politiques qui les interrogent — l'ex-secrétaire d'Etat Fadela Amara, Anne Hidalgo, première adjointe socialiste au maire de Paris, Jean-Paul Huchon, président socialiste de la région Ile-de-France, Jean-Christophe Lagarde, député Nouveau Centre — semblent stupéfaits.
Laurent, qui a fait 25 ans de détention, évoque avec la députée communiste Marie-George Buffet la toxicomanie dans les prisons, où le taux de contamination, dit-il, est "six fois plus élevé qu'à l'extérieur", avec une seringue pour cinq détenus.
Coiffeur et homme d?affaires, Charles parle à Françoise de Panafieu, députée UMP de Paris, de ses projets de vie, mais il craint d'être reconnu sur la photo. Face à Juvenal, originaire du Burundi, le maire de Paris, Bertrand Delanoë, estime qu'"il faut absolument que les personnes séropositives et malades soient respectées et considérées comme n?importe quel citoyen".
Anne-Laure, 22 ans et séropositive de naissance, note que le regard sur le sida n'évolue pas. Et pourtant, dit-elle au sénateur Dominique Voynet, "il est tout à fait possible, même en étant séropositive, de faire des projets d?avenir et d?avancer".
("Paroles et vies au Positif", 34 pages. Renseignements et version électronique sur www.elcs.fr
Source : http://www.vousnousils.fr/2011/06/23/paroles-et-vies-au-positif-des-echanges-entre-elus-et-seropositifs-508398