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« Jean-Luc Romero, en sursis depuis plus de 30 ans »

Retrouvez mon interview sur la vie avec le VIH dans mon journal d’enfance @lavoixdunord ! « En sursis pendant plus de 30 ans ! » … ce qui me permet de mieux profiter du moment présent !

« J’étais au jour le jour. Quelque part, la maladie m’a permis de vivre plus pleinement. »

« Aujourd’hui le sida est toujours tabou. Les gens ne savent même pas que l’on n’ est plus contagieux si on est traités. »

« Il faut de l’argent pour les associations, la recherche. Les gens se font moins dépister, on est inquiets. »

Communiqué de presse – Vendredi 24 mars 2023

SIDACTION 2023 : Les élus ainsi que les autorités de santé doivent se mobiliser pour arriver
à la fin du VIH/sida d’ici 2027.


Alors que le taux de dépistage du VIH/sida peine à rattraper son niveau d’avant covid19, Élus Locaux Contre le Sida interpelle le gouvernement pour arriver à la fin du sida en France d’ici 2027.


En France, 5 000 personnes ont découvert leur séropositivité cette année. C’est encore 5 000 infections de trop que nous aurions pu éviter s’il y avait une volonté politique forte de la part du gouvernement et des autorités de santé.


Nous demandons à ce que l’État lance une campagne de dépistage massive afin d’inciter le plus grand nombre de personnes à connaître leur statut sérologique. Nous rappelons en ce sens que si 95% des personnes séropositives connaissent leur statut sérologique et que nous leur offrons un traitement, nous arrêterons la transmission du VIH/sida. En clair, nous avons les moyens, en France, de mettre fin au VIH/sida et cela avant même 2030, échéance que s’est fixée l’ONUSIDA.


Si des mécanismes pour faciliter le dépistage existent («Au labo sans ordo »), aucune campagne de prévention n’est articulée. L’État avait pourtant montré sa capacité, pendant près de deux ans, à pouvoir inciter les personnes vivants en France à se faire dépister du covid19.


Par la voix de son président Jean-Luc ROMERO-MICHEL et de celles de l’ensemble du bureau national d’Élus Locaux Contre le Sida composé d’élus de tous bords politiques, ELCS appelle donc à ce que le gouvernement et les autorités de santé agissent enfin pour stopper l’épidémie du sida en France.


Une action efficace contre le VIH/sida passe également par la prise en compte d’un nouveau phénomène, le chemsex, qui consiste à la pratique du sexe sous l’emprise de drogues et plus particulièrement de drogues de synthèses, en vente libre sur le marché. Nous appelons à ce que le ministère de la santé et de la prévention communique enfin sur le phénomène et qu’il effectue un nécessaire état des lieux.

Communiqué de presse du 20 février – Interpellation au Ministre de la Santé

Paris, le 20 février 2023 – Jean-Luc ROMERO-MICHEL, Président d’Elus Locaux Contre le Sida et Adjoint à la Maire de Paris, interpelle par un courrier le Ministre de la Santé et de la Prévention François BRAUN sur le phénomène du chemsex.

Depuis plus de quatre ans ELCS interpelle les pouvoirs publics et mobilise les collectivités locales pour prendre en compte un phénomène en expansion. Le chemsex est une pratique visant à combiner sexe et prise de drogues de synthèse, en dangereuse expansion chez les jeunes et qui entraine nombre de conduites à risque pouvant causer la mort dans le pire des cas.

Jean-Luc ROMERO-MICHEL est particulièrement investi sur ce sujet, notamment à Paris, première ville d’Europe à avoir mis en place un plan de prévention et d’information sur le chemsex, dans la mesure où il en a été personnellement impacté en perdant son mari d’une séance de chemsex (Témoignage à retrouver dans Plus Vivant que Jamais, Michalon).

Dans le contexte actuel lié à l’affaire Palmade, les amalgames sont nombreux et circulent en boucle, d’autant plus que beaucoup de personnes découvrent le terme. Il est urgent que le gouvernement se positionne enfin sur un réel enjeu de santé publique et qu’il mette en œuvre les recommandations du rapport du Pr Amine BENYAMINA qui lui a été remis il y a un an et demi.

Questionnaire d’ELCS aux candidats à l’élection présidentielle 2022

Elus Locaux Contre le Sida adresse son questionnaire aux candidates et candidats à l’élection présidentielle.

Jamais autant de personnes n’ont vécu avec le VIH. Maladie obstinément mortelle, le VIH/sida est un défi scientifique et social, il nécessite l’engagement de tous : soignants, associations mais également femmes et hommes politiques.


Plus que jamais, la mobilisation politique est essentielle.  Après deux années marquées par la pandémie du Covid-19, les dépistages du VIH ont connu une forte baisse et le risque d’une reprise de l’épidémie est réel.


Aujourd’hui, alors que le sida se combat essentiellement par la prévention et l’information, il est totalement absent de la campagne présidentielle et du débat public. La lutte contre le sida doit constituer un vrai thème de campagne et l’Etat doit s’engager pleinement dans ce combat.

ELCS adresse donc un questionnaire aux candidats sur un certain nombre de thématiques liées au VIH/sida afin de connaître leurs positions et de les inciter à s’engager pleinement dans la lutte contre le virus.

Plusieurs aspects sont abordés, notamment l’accès des personnes séropositives au monde du travail, la libre circulation des personnes séropositives, la lutte contre le sida et les discriminations au niveau international, le phénomène du chemsex

Plus globalement c’est une garantie d’engagement à tout mettre en œuvre pour atteindre l’objectif d’une France sans sida d’ici 2027 et d’un monde sans sida à l’horizon 2030 que nous demandons à notre futur.e président.e.

Les réponses seront transmises à la presse ainsi que relayées sur les réseaux sociaux.

Le questionnaire d’ELCS :

1)#FonctionPublique Aujourd’hui, un pourcentage très élevé des personnes séropositives en âge de travailler n’a pas d’activité professionnelle. Non pas qu’elles ne le veulent pas, mais parce que les employeurs ne le souhaitent pas ou n’ont pas mis en place les conditions nécessaires à leur bonne intégration professionnelle. Beaucoup de personnes séropositives ont par ailleurs le statut de travailleur en situation de handicap.
 
Comptez-vous prendre toutes les mesures nécessaires au respect des dispositions de la loi du 10 juillet 1987 qui énonce une obligation d’embauche dans la fonction publique de 6% de personnes en situation de handicap dans leur effectif ? Et selon quel calendrier ?
 
 
2) #Travail Le VIH/sida, maladie chronique, implique une gestion au quotidien de sa maladie, des effets secondaires des traitements, de la fatigue, etc.
 
Comptez-vous développer des modes de travail plus souples et en adéquation avec la gestion de la maladie au quotidien comme le mi-temps thérapeutique ou un droit au télétravail pour les personnes touchées par une ALD 30 ? Plus largement, comptez-vous mettre en place une information claire des employeurs quant aux réalités de la vie avec le VIH ?
 
 
3) #AME Depuis quelques années, le droit à la santé des étrangers est un thème qui fait polémique en France, les attaques se succédant à un rythme régulier notamment contre l’aide médicale d’Etat.
 
Comptez-vous, dans ce domaine de la santé des étrangers, mettre en place une politique de santé pragmatique et respectueuse des droits humains ? Quelle est votre position sur l’aide médicale d’Etat ?

4) #Travail du sexe Un avis du Conseil national du sida, plusieurs études diffusées par le Collectif « Droits et Prostitution » ainsi qu’un avis du Défenseur des droits et les recommandations de l’ONUSIDA indiquent l’impact négatif des politiques de pénalisation des clients quant à l’exposition au VIH des travailleurs et travailleuses du sexe.
 
Quelle est votre position sur cet impact de vulnérabilité accrue, dû la pénalisation des clients ?
 
5) #Prison Le droit à la santé et l’accès aux soins doivent être effectifs pour toutes et tous, y compris dans le milieu carcéral. Pourtant, cette égalité de traitement n’est pas une réalité : les différentes enquêtes montrent un taux de prévalence très fort au VIH et au VHC en prison.
 
Comptez-vous mettre en place et développer des programmes de réduction des risques en prison, notamment des programmes d’échanges de seringues ?
  
6) #RDR La politique de réduction des risques est clairement une des politique de santé les plus efficaces qu’il soit et les résultats sont probants quant à la baisse des infections au VIH. Pourtant, certains publics ne sont pas touchés par ces dispositifs de réduction des risques, notamment les publics plus précarisés. Une des solutions serait la mise en place de salles de consommation à moindre risque, sachant que 75 salles sont déjà opérationnelles chez nos voisins européens (Suisse, Allemagne, Pays-Bas, Espagne, Norvège, Luxembourg, Danemark et Grèce). En France, deux salles sont toujours en cours d’expérimentation.

Etes-vous déterminé.e à développer les salles de consommation à moindre risque ?
 
 
9) #Liberté La prochaine coupe du monde 2022 de football doit se dérouler au Qatar. Cette coupe du monde sera interdite aux 37 millions de personnes séropositives car le Qatar interdit son territoire aux personnes vivant avec le sida. Dans le monde, plus d’un tiers des pays membres de l’ONU appliquent toujours des restrictions à l’établissement des personnes séropositives sur leur territoire.  

Êtes-vous prêt.e à porter avec force le combat pour la liberté de circulation et d’établissement des personnes touchées par le VIH/sida au sein des instances internationales et à interpeller la FIFA sur les mesures qu’elle compte prendre pour que les personnes seropositives ne soient pas exclues de la coupe du monde ?
 

10)#Chemsex Avec l’arrivée de nouveaux produits de synthèse et les applications de rencontres géolocalisées, il y a un contexte propice à l’accentuation du phénomène du chemsex. Cette pratique comporte des risques accrus d’infections sexuellement transmissibles, d’addictions, de troubles psychiques, de violences sexuelles et, dans le pire des cas, d’overdoses  mortelles et devient ainsi un vrai enjeu de société.

Quelles mesures comptez-vous prendre au cours de votre mandat concernant le phénomène du chemsex ?

11)#FranceSansSida Alors que nous avons certainement pris du retard dans la lutte contre le sida à cause de la pandémie du Covid19 en n’atteignant malheureusement pas les 3 x 95, un monde sans sida d’ici 2030 reste possible dans la mesure où nous disposons de tous les outils pour y parvenir (dépistages, préservatifs, Prep et traitements). Cependant, pour relancer le combat contre la maladie, il faut que chaque pays s’engage résolument dans une politique de prévention ambitieuse.

Vous engagez-vous à atteindre, d’ici 2027, au terme de votre mandat, l’objectif d’une France sans sida ?

Remise du label « Ville enagée contre le Sida » à Nancy

Mardi 30 novembre, à la veille de la journée mondiale de lutte contre le sida, le président d’Élus Locaux Contre le Sida, Jean-Luc ROMERO-MICHEL à été reçu par le Maire de Nancy, Mathieu KLEIN, pour remettre à la ville le label « Ville engagée contre le Sida » et participer à l’illumination en rouge de la place Stanislas.

L’investissement de de la ville en matière de lutte contre le Sida est un sans faute. En effet, la ville de Nancy s’est engagée dans un important processus de sensibilisation, d’information et de dépistage du VIH/sida.

Cet événement fut également l’occasion pour les associations concernées de rappeler l’importance de ce combat, de dialoguer avec l’équipe municipale et d’alerter sur l’impact que la crise du Covid-19 à pu avoir sur la lutte contre le sida.

XXVIe Etats généraux d’ELCS

Le mercredi 24 novembre 2021, à 16h30 se sont tenus les 26e états généraux d’ELCS à l’Hôtel de ville de Paris. 

Ces états généraux ont été organisés sous le Haut Patronage de Monsieur Emmanuel MACRON, Président de la République et par Monsieur Jean-Luc ROMERO-MICHEL, Président d’ELCS.

Les états généraux d’ELCS, depuis maintenant 26 ans sont l’occasion pour les élus, les associations, les pouvoirs publics et les laboratoires de dresser un bilan de la lutte contre le VIH/sida en France et dans le monde, cette année dans un contexte marqué par la lutte contre le covid19.  

Ces états généraux ont été organisés autour de deux tables rondes,

La première table ronde portait sur le rôle des collectivités dans la lutte contre le VIH/sida et les discriminations afin de rappeler aux élus les moyens d’action qu’ils ont à disposition ( dépistages, distribution de masques, mises à disposition de centres de vaccination).  

La deuxième table ronde s’articulait autour du phénomène du chemsex, et de l’étude « sea, sex and chems » encore peu connu du grand public, pourtant en pleine expansion ces dernières années.

Cette rencontre et ces échanges entre différents acteurs du monde politique, médical et associatif permet de rappeler que malgré une mobilisation internationale sans précédent au cours des dernières décennies, qui a permis d’obtenir d’importantes avancées dans la lutte contre le VIH/Sida, la maladie continue de tuer massivement et que les acteurs politiques ont un rôle majeur à jouer dans la lutte contre le Sida.

Sortie du Guide API 2021-2022 à Saint-Etienne et renouvellement du label « Ville engagée contre le sida »

Le Président d’Elus Locaux Contre le sida, Jean-Luc ROMERO-MICHEL était invité lundi 18 octobre par le Maire de Saint-Etienne, Gael PERDRIAU, pour présenter le Guide API (Action Prévention Information) 2021-2022 en présence notamment de Laura CINIERI, conseillère municipale déléguée à la santé et vice-présidente de l’association et de Christophe MICHAUD, adjoint au Maire en charge de la santé publique.

La présentation du guide était l’occasion d’alerter sur la baisse inquiétante des dépistages qui laissent craindre une reprise de l’épidémie du VIH.

D’autre part, le guide de cette année évoque la fragilisation des populations clés due à la crise du covid19 (HSH, personnes migrantes, travailleur.se.s du sexe) et les inégalités économiques et d’accès aux soins qu’elle a engendré.

Dans la presse

https://www.if-saint-etienne.fr/politique-societe/saint-etienne-ville-en-lutte-contre-le-sida

https://42info.fr/journee-mondiale-de-lutte-contre-le-sida-la-ville-de-saint-etienne-sengage/

A la radio

http://www.radio-ondaine.fr/2021/10/19/saint-etienne-ville-engagee-contre-le-sida/

A la télévision

https://www.tl7.fr/replay/le-jt_1/a-la-une-la-fin-du-masque-en-exterieur-dans-la-loire-la-crise-couve-chez-les-verts-le-retour-de-la-vogue-des-noix-a-firminy-220-auteurs-a-la-35e-fete-du-livre-de-saint-etienne_x84xq1q.html

Table ronde d’ELCS à La Réunion

Ces tables rondes sont ainsi l’occasion de créer des synergies entre les différents acteurs à l’échelon régionale.

Même si l’épidémie de VIH est relativement contrôlée à La Réunion, la concentration des nouveaux cas dans le milieu homo/bisexuel et chez les personnes venant de la zone océan Indien ou chez les réunionnais s’y étant contaminés, est un facteur d’inquiétude. Le phénomène est d’autant plus inquiétant que La crise du covid-19 a causé une forte baisse du nombre de dépistages effectuées.

Liens médias

https://www.ipreunion.com/saint-denis-actualite/reportage/2021/09/09/-le-vih-victime-de-la-covid-19-saint-denis-une-table-ronde-entre-elues-et-association-dans-le-but-de-lutter-contre-le-vih,140431.html

https://la1ere.francetvinfo.fr/reunion/sida-50-de-depistages-en-moins-a-la-reunion-a-cause-de-la-crise-covid-1099642.html

Table ronde sur la lutte contre le VIH/sida à la mairie de Saint-Denis La Réunion avec Ericka Bareigts et Jean-Luc Romero-Michel

Dans le cadre de son déplacement à La Réunion du 7 au 13 septembre 2021, Jean-Luc Romero-Michel, adjoint à la Maire de Paris en charge des droits humains, de l’intégration et de la lutte contre les discriminations et président-fondateur des Élus locaux contre le Sida (ELCS) et premier élu à avoir révélé publiquement sa séropositivité, se rendra à Saint-Denis de la Réunion cette semaine. Lors de ce déplacement, il participera à une table ronde sur la lutte contre le VIH/sida rassemblant acteurs associatifs et élus locaux.

La table ronde d’ELCS aura lieu le 9 septembre de 10h à 11h, dans le grand salon de l’ancien Hôtel de Ville de Saint-Denis.

La table ronde réunira Ericka Bareigts, Maire de Saint-Denis et conseillère régionale, ainsi que le Corevih, les associations ASETIS, RIVE, ARPS, OriZon et le Planning familial. Même si l’épidémie de VIH est relativement contrôlée à La Réunion, la concentration des nouveaux cas dans le milieu homo/bisexuel et chez les personnes venant de la zone océan Indien ou chez les réunionnais s’y étant contaminés, est un facteur d’inquiétude. Le phénomène est d’autant
plus inquiétant que La crise du covid-19 a causé une forte baisse du nombre de dépistages effectuées.

Au programme ce jeudi 9 septembre 10h-11h :

  • Ce qui est fait par les collectivités à La Réunion en matière de lutte contre le VIH.
  • Présentation des associations présentes et de leurs besoins.
  • Vieillir avec le VIH, les enjeux des logements sociaux des EHPAD.
  • Informer sur les risques de transmission du virus : ne pas baisser la garde, une infection au VIH non diagnostiquée peut entrainer une vulnérabilité supplémentaire face au Covid-19 et aux autres pandémies à venir.
  • L’échelon local à développer

Cette table ronde sera l’occasion de discuter de l’action des collectivités locales en matière de lutte contre le VIH et de contribuer à créer des synergies entre les associations et les élu.e.s.

Andrés VARGAS (a.vargas@elcs.fr / 01 42 72 36 46).

Le questionnaire d’ELCS

Elus Locaux Contre le Sida a interpellé, par un questionnaire, les candidates et candidats aux élections régionales 2021 pour connaître leurs positions sur la prévention du VIH/sida, l’accès des personnes séropositives au monde du travail et la lutte contre la maladie au niveau international.

2021 est l’année d’échéances électorales majeures. La lutte contre le sida doit plus que jamais y avoir toute sa place et ce combat pour la vie constituer un vrai thème de campagne, sur lequel les candidates et candidats devront donner des avis précis, faire des promesses et prendre des engagements.

La pertinence de l’échelon régional pour mener à bien la politique de santé publique est unanimement reconnue, comme en témoigne notamment la création des COREVIH, des ARS – agences régionales de santé – et des CRIPS.

Pour ELCS, les réponses au questionnaire ne constituent pas de simples déclarations d’intention mais bel et bien de réelles promesses. Nous saurons rappeler aux élu(e)s leurs engagements contre la maladie et l’exclusion qu’elle entraîne si souvent.

Découvrez les engagements des candidats !

Lancement du questionnaire d’Elus Locaux Contre le Sida : Les candidates et candidats aux élections régionales doivent s’engager dans la lutte contre le sida !

Communiqué de presse

Paris, le 17 mai 2021Elus Locaux Contre le Sida interpelle, par un questionnaire, les candidates et candidats aux élections régionales pour connaître leurs positions sur la prévention du VIH/sida, l’accès des personnes séropositives au monde du travail et la lutte contre la maladie au niveau international.

Depuis 25 ans, Elus Locaux Contre le Sida travaille à la mobilisation des élus locaux dans la lutte contre le sida. Aujourd’hui, plus que jamais, cette mobilisation des futur.e.s élu.e.s régionaux est essentielle.  

En effet, après une année marquée par la pandémie du Covid-19, les dépistages du VIH sont déjà à la baisse et le risque d’une reprise de l’épidémie est réel.

De plus, même si, en premier lieu, la santé est une compétence de l’Etat, qui, mieux qu’un.e élu.e de terrain, peut véhiculer les messages de prévention et de tolérance ? L’élu.e, parce qu’il est au contact chaque jour de la population, parce qu’il est en première ligne, parce qu’il possède une vraie capacité d’écoute, a une véritable légitimité à intervenir en matière de lutte contre le sida. De nombreuses possibilités d’actions lui sont offertes pour s’engager dans ce combat pour la vie, que ce soit en termes de prévention, d’information ou d’aide aux malades.

Tout est une question de courage politique face à une maladie toujours obstinément mortelle. N’oublions pas que plus de 6.000 personnes sont contaminées chaque année en France.

2021 est l’année d’échéances électorales majeures. La lutte contre le sida doit plus que jamais y avoir toute sa place et ce combat pour la vie constituer un vrai thème de campagne, sur lequel les candidates et candidats devront donner des avis précis, faire des promesses et prendre des engagements.

La pertinence de l’échelon régional pour mener à bien la politique de santé publique est unanimement reconnue, comme en témoigne notamment la création des COREVIH, des ARS – agences régionales de santé – et des CRIPS.

Chaque questionnaire rempli par les candidates et candidats sera également publié sur notre site internet ainsi que sur Twitter.

Pour ELCS, les réponses au questionnaire ne constitueront pas de simples déclarations d’intention mais bel et bien de réelles promesses. Nous saurons rappeler aux élu(e)s leurs engagements contre la maladie et l’exclusion qu’elle entraîne si souvent.

Questions aux candidates et candidats aux élections régionales

  1. Vous engagez-vous à apposer le 1er décembre, journée mondiale de lutte contre le sida, sur la façade du Conseil régional, un ruban rouge ? ou à mener d’autres actions symboliques les autres jours de l’année ?
  2. Etes-vous favorable à la création d’un CRIPS (Centre régional d’information et de prévention du sida)  dans votre région ?
  3. Etes-vous prêt à vous engager dans la lutte contre le VIH/sida à l’international en décidant que chaque accord de coopération décentralisé signé par le conseil régional devra comporter un volet sur le VIH/sida pour les pays particulièrement touchés par le VIH ?
  4. Etes-vous déterminé à défendre, dans les futures réunions des ARS, le maintien des crédits dédiés à la lutte contre le VIH/sida et plus largement à œuvrer afin que le VIH/sida reste une priorité de santé publique ?
  5. En 2018 trente ans après la loi de 1987 qui a instauré une obligation d’emploi de 6% de travailleurs handicapés, seuls 3,4% des emplois du secteur privé sont occupés par des travailleurs handicapés. Ils représentent 5,2% des agents publics. Un tiers des entreprises comptent moins de 2% de travailleurs handicapés dans leurs effectifs. Etes-vous disposé.e à prendre toutes les mesures nécessaires pour faire de la politique du handicap une priorité?
  6. Que comptez-vous faire pour développer la PrEP comme outil de prévention du VIH ?
  7. Quelles mesures comptez-vous prendre concernant la problématique du chemsex ?

Contact presse : Jérôme ENNEZAT / info@elcs.fr / 06 95 70 23 84